Le diacre, avant de proclamer l’Evangile, s'adressait au c�l�brant par la formule � Jube domine benedicere � qui veut dire � Daignez, Seigneur nous b�nir �. D'o� le nom donn� � la tribune (du jub�) � laquelle montait le diacre pour s'adresser aux fid�les.
En compl�ment du jub�, d�s le XVe si�cle existait une cl�ture du choeur � claire-voie en bois peint.
Puis les chœurs des cath�drales s’entour�rent de cl�tures hautes ferm�es prot�geant des rang�es de stalles � hauts dossiers. Les chanoines pouvaient ainsi c�l�brer les offices dans un lieu plus silencieux et recueilli et ils �taient prot�g�s des courants d’air !
Pour que les fid�les continuent � assister aux offices, on �rigea des chapelles tout autour de l’abside et dans les bas-c�t�s.
Au XVIe�si�cle, le concile de Trente provoqua une �volution de la liturgie catholique en r�ponse au succ�s des �glises protestantes. Le chœur devait d�sormais �tre visible par les fid�les pour que la gloire de Dieu s’exprime avec faste.
A partir de l� et jusqu’� la R�volution, au moins en France, les jub�s ont �t� d�molis.
A Chartres, ce n’est qu’au XVIIIe si�cle que les chanoines d�cid�rent de r�am�nager le chœur et le jub� fut abattu en 1763 car jug� en trop mauvais �tat selon l’avis de deux architectes.