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Voussures 1-2 - |
15 - Les G�meaux Introduction aux signes g�mellaires Pour les Grecs, la constellation des G�meaux repr�sentait les Dioscures, Castor et Pollux, fils de Jupiter et fr�res jumeaux d'H�l�ne de Troie. Ils se seraient s'illustr�s dans de nombreux exploits mythiques gr�ce � leur force et � leur courage. Ici ce ne sont pas des guerriers. Dans les repr�sentations de l’homme zodiaque, les deux bras sont influenc�s par les G�meaux et symbolisent la force et l’habilet� que l’homme, et l’homme seul, tire de ses bras.
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Les deux signes g�mellaires (Poissons, G�meaux) ne sont pas � la baie de gauche avec les autres signes du Zodiaque.Ils sont ici face � Pythagore qui inventa le mot ��cosmos�� signifiant ��ordre�� dont sont issus les termes de macrocosme, le grand monde, l'univers, et son image r�duite, le microcosme, le petit monde, l'homme. Ces notions furent ensuite reprises et d�velopp�es par Platon et les sto�ciens.
Plus tard, Gr�goire le Grand lui-m�me, dans son Hom�lie sur l’Evangile, compara l’homme et le monde, alors qu’avec le christianisme, d’image du monde, l’homme devenait image de Dieu.
Le philosophe grec Emp�docle d'Agrigente (V�me s. av. J.C.) affirma le premier que tout ce qui constituait le monde �tait compos� de quatre �l�ments fondamentaux : la Terre, l'Eau, l'Air et le Feu. Aristote adopta la th�orie des quatre �l�ments et �tablit une correspondance entre le microcosme et le macrocosme. La langue arabe a v�hicul� cet h�ritage oriental (de la Gr�ce et d’Alexandrie) traduit en latin � Cordoue, Tol�de, mais aussi en l’Italie. Ces traductions furent largement exploit�es par l’�cole de Chartres o� on commentait Platon.
Robert Grosseteste (1175-1253) n’abandonna pas la th�orie du corps divis� en quatre �l�ments, mais reprit les th�ories essentiellement �gyptiennes qui associaient les douze parties du corps aux douze signes du zodiaque. Peu � peu, l’homme zodiaque devint la repr�sentation m�di�vale classique de l’homme situ� au centre de constellations qui influen�aient chaque partie de son corps.