En observant de plus pr�s, on voit que des artistes diff�rents d’un atelier, ou des ateliers diff�rents ont travaill� sur ce portail�: influence bourguignonne, m�ridionale… On ne manque pas d’y exprimer la pens�e alors brillante de l’�cole de Chartres, qui sera mise en forme quelques ann�es plus tard par Jean de Salisbury (1115-1180) �v�que du lieu.
On puisait � Chartres � toutes les sources du savoir accessibles � cette �poque, source chr�tienne ( la Bible) ou sources profanes (les nombres, la g�om�trie, la philosophie….). On a voulu affirmer ici que science et foi ne sont pas en contradiction�: tout est cr��, inspir� par Dieu. Dieu est ma�tre du temps et de l’espace et pr�sent dans tout l’univers, le cosmos (macrocosme et microcosme). Dieu s’est fait homme (baie de droite) et toute la vie de J�sus est montr�e dans les chapiteaux. Il a ainsi affirm� que l’homme est important aux yeux de Dieu car il continue sa cr�ation (travaux manuels). L’homme a acquis la sagesse par toutes les sciences qu’il peut �tudier et qui tentent d’expliquer la marche de l’univers.
Mais il fallait que J�sus remonte au ciel (baie de gauche) pour annoncer une autre manifestation de Dieu, la Parousie, o� tout homme verra Dieu dans le Royaume. Le Christ appara�tra alors dans toute sa nature divine (baie centrale).
Le th�me de ce portail est le Royaume de Dieu, c’est pourquoi il est appel� portail Royal.
On remarque aussi, dans cette fa�ade, une grande place donn�e � Pythagore, le plus ancien de tous les savants qui y sont repr�sent�s. Pour Pythagore, les nombres sont le principe des choses, de l’harmonie universelle, ��Tout est nombre��.
(Voir �Pour en savoir plus sur la symbolique des nombres� )
Fin Introduction