Inscrit dans le dallage, à quelques mètres de l’entrée principale, il a été réalisé vers 1200. Avec plus de 12 mètres de diamètre, il se déploie sur toute la largeur de la nef. Son parcours se développe sur 261, 55 m.

Héritage médiéval, le labyrinthe de la cathédrale de Chartres est l’un des rares témoignages conservés dans les édifices gothiques.
D’autres ont cependant existés comme dans les cathédrales de Reims, Sens, Arras ou Auxerre... Aujourd’hui, subsistent celui de la collégiale Saint-Quentin ou encore celui de la salle capitulaire de la cathédrale de Bayeux, par exemple...
Amiens, en revanche, présente un labyrinthe reconstitué au 19ème siècle.

La finalité de ce labyrinthe ne consiste pas à égarer ceux qui s’y engagent, comme dans le mythe de Cnossos. Les méandres de cet itinéraire complexe invitent davantage à le comprendre comme un voyage intérieur et spirituel.

Appelé « Chemin de Jérusalem », « dédale » ou « lieue », aucun texte ancien ne nous renseigne sur la pratique du labyrinthe à l’époque médiévale. Il est présenté, aujourd’hui, comme un chemin symbolique qui mène l’homme de la terre vers Dieu. l