17 - Relations avec le monde monastique
Bien qu'il n’ait jamais été moine, Fulbert entretint des relations privilégiées avec saint Abbon de Fleury, de qui il disait : « Abbon, ce très brillant philosophe...le maître de France le plus versé dans toutes les sciences religieuses et profanes. »
C’est surtout avec Odilon de Cluny (994–1049), illustre abbé, qu’il eut des affinités. Les sermons d'Odilon manifestent une dévotion mariale et eucharistique au moins égale à celle de Fulbert. Il présida à la rédaction d’un coutumier, le deuxième de Cluny, le Liber Tramitis, (le Livre du Chemin), qui régissait les rapports du monastère avec les souverains et les évêques.
Le moine dans son monastère et le prélat dans son diocèse partageaient la même piété et les mêmes préoccupations.
On voit ici Fulbert et Odilon de Cluny dans une rencontre à la fois amicale et recueillie.