10 - L’homme de lettres
Face à deux élèves, Fulbert est assis à son pupitre. Une plume plantée dans l’encrier suggère qu’il enseigne les lettres. Son attitude n’est pas sans rappeler celle des sages de l’Antiquité du Portail Royal de Chartres, représentés derrière leur écritoire, le calame à la main. Ces sages accompagnent, dans les voussures du Portail Royal, les allégories des sept arts libéraux qui étaient enseignés par Fulbert à Chartres.
Les arts libéraux étaient divisés en deux parties : le trivium comportait la grammaire, la rhétorique (art de l’éloquence) et la dialectique (art du raisonnement). Le quadrivium comprenait l’astronomie, la géométrie, l’arithmétique et la musique.
Fulbert est aussi reconnu comme écrivain et comme poète. Son œuvre littéraire est considérable : elle comprend cent quarante lettres, deux traités, vingt sept hymnes et des textes liturgiques, qui nous permettent de mieux connaître la personnalité de l’homme.