Historique
Apr�s la mort de J�sus, le disciple Jean prit Marie chez lui et la tradition la fait vivre quelque temps avec lui � Eph�se. Mais c’est sans doute � J�rusalem qu’elle termine son s�jour terrestre.
Les Evangiles Apocryphes rapportent que Marie, sexag�naire ou septuag�naire, se serait endormie entour�e par les ap�tres, miraculeusement r�unis � son chevet, puis, escort�e d’anges, serait mont�e au ciel, accueillie par son fils. Elle �tait d�j� c�l�br�e � Antioche au IV�me si�cle et en Palestine au V�me si�cle sous le nom de Dormition de la Vierge, appellation qu’elle a conserv�e dans l’Eglise d’Orient o� elle demeure une grande f�te liturgique. D�s le XI�me si�cle, les auteurs chr�tiens avaient mis en relief le r�le de la m�re de J�sus et, rapidement, il est apparu impensable aux croyants que Marie, pr�serv�e du p�ch� d�s le sein de sa m�re et proclam�e M�re de Dieu, Th�otokos, par le Concile d’Eph�se (431), ait pu conna�tre la corruption du tombeau.
Cependant, la tradition chr�tienne ne devint dogme dans l’Eglise catholique de Rome qu’en 1950, avec la promulgation par Pie XII de la bulle ��Munificentissimus Deus�� qui proclama que Marie fut � � la fin de sa vie terrestre, ��lev�e en corps et en �me � la Gloire c�leste��. Ce qui fut accueilli avec r�serve par les protestants, en raison du silence des Ecritures sur le sujet, et par les orthodoxes qui, bien que partageant la pi�t� mariale de l’Eglise latine, disent ne pas �prouver la n�cessit� de la transformer en dogme.
En 1638, le roi Louis XIII, d�sesp�rant de ne pas avoir d’enfant, consacra la France � la Vierge, demandant que des processions et des d�fil�s aient lieu en son honneur le 15 Ao�t. Apr�s la R�volution, Napol�on en fit � nouveau un jour de f�te, mais c'�tait aussi le jour de son anniversaire.