Les scribes et les pharisiens, voulant mettre Jésus à l’épreuve en sollicitant de sa part une réponse compromettante, lui amènent une femme surprise en flagrant délit d’adultère. Or, la loi de Moïse prescrivait de lapider ces femmes-là. (Dt 22, 22-23)
« Mais Jésus, se baissant, se mit à tracer des traits sur le sol. »
La scène est parfaitement représentée, Jésus est occupé à écrire sur le sol ; la femme baisse les yeux et semble résignée à la condamnation, son péché est évoqué par son corsage débraillé mais la torsion des mains indique un repentir évident. Jésus, par une habile volte face, ne la condamne pas et renvoie les pharisiens devant leur propre conscience : « Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre.»
Les pharisiens sont dépités et leur indignation se lit sur leur visage, le second personnage semble esquisser un geste de retrait.
Alors que tous sont partis, Jésus se redresse et dit : « Personne ne t’a condamnée ! Alors moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus ! »