Avertie par l’ange que sa cousine Elisabeth, pourtant âgée, était enceinte, Marie va lui rendre visite pour partager avec elle la joie d’être mère.
« Marie entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth »… C’est cet instant de la salutation entre les deux femmes que le sculpteur a saisi.
Elisabeth est vêtue comme une grande bourgeoise du début de la Renaissance : elle porte une coiffure à bourrelets dont le voile est retenu dans la ceinture et sa grossesse est visible. Comme toute maitresse de maison, elle porte, attachées à la ceinture, sa bourse et ses clés.
Marie, son livre de prières sous le bras gauche, est vêtue avec une élégante simplicité. Son manteau noué sur les épaules s’orne d’un galon brodé de roses, ses cheveux sont libres. La servante d’Elisabeth accueille les voyageuses. Celle de Marie se tient en retrait derrière sa maîtresse, elle est très richement vêtue. Elle relève sa jupe et porte, attaché à son bras par une lanière, un livre de prières dans son magnifique écrin.