C’est au XIVe siècle qu’apparaissent les horloges astrolabiques : elles ne se contentent pas de fournir l’heure, mais reproduisent aussi le mouvement annuel du soleil et/ou celui de la lune.
Cette horloge fut sans doute terminée en 1528 dans ce décor Renaissance. Le cadran est présenté par deux anges. A la voûte de la niche étaient suspendues des clochettes que le mécanisme faisait carillonner.
A gauche du cadran, un magnifique décor finement sculpté où apparaissent des têtes d’empereurs romains masquent un escalier d'accès
au mécanisme qui se trouvait derrière le cadran.
En dessous du cadran, une porte en bois donnait accès à l'escalier maintenant détruit.
La complexité du mécanisme nécessitait un entretien et des réglages réguliers. C’est pourquoi, dès le milieu du XVIIe siècle, il devint difficile de trouver un spécialiste pour en assurer l’entretien. Il fut donc délaissé avant d’être détruit en 1793. L'horloge a été restaurée en 2009 : démontage du cadran, nettoyage et réalisation des pièces nécessaires pour une commande par un système électronique.