Toutes ces statues, aussi solennelles que celles des apôtres, sont moins austères. Les ornements sacerdotaux, les étoles, les bandes brodées au bas des tuniques, les reliures des livres portés par les diacres sont traités avec délicatesse, et donnent beaucoup de raffinement aux costumes ecclésiastiques.
Les statues de saint Georges et saint Roland, ajoutées quelques années plus tard, montrent l’évolution de la sculpture qui s’est opérée entre les deux périodes : les gestes sont plus naturels, plus vivants. Ils sont habillés en chevaliers du XIIIè siècle dont la présence peut surprendre à la porte des martyrs : des martyrs n’ayant pour toute arme que la croix sont accompagnés de "chevaliers" qui n’hésitèrent pas à se servir de leur épée au service de la foi.
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