Dans l’optique du salut de l’homme, il est habituel à cette époque que les représentations des vertus et des vices côtoient celles des vierges sages et des vierges folles. L’homme vertueux sera alors « prêt » lors du retour du Christ.
Après la chute d’Adam et Eve, les hommes sont tiraillés entre le bien et le mal. Pour le poète Prudence, dans sa psychomachie, c'est comme un combat « singulier » que se livrent les vices et les vertus .
Au Moyen âge, les imagiers représentent les acteurs de cette lutte en guerriers ou guerrières et leur affrontement aboutit à la victoire du Christ.
Dans ce cordon de voussure, huit statuettes représentent des vertus. On découvre ici les trois vertus "théologales" : la foi, l'espérance, la charité, (1 Co 13, 13) et des vertus "cardinales" qui sont les vertus morales qui permettent les bonnes actions.
Chaque vertu est représentée par une jeune fille voilée que l’on reconnaît à son attitude ou à ses accessoires. A ses pieds, on a fait figurer son contraire.