Le livre de Job est, dans la Bible, l’œuvre d’un poète inspiré qui met en scène un homme aux prises avec une détresse qu’il n’avait pas méritée. Job était un homme riche et craignant Dieu. Satan défia Dieu en affirmant que la foi inébranlable de Job ne résisterait pas aux pires malheurs. Et Dieu, confiant, releva le défi ; il retira à Job la santé et tous ses biens.
Job, couché sur son tas de fumier, racle ses plaies avec un tesson de bouteille. Un diable l’enserre de ses bras gigantesques et lui gratte la tête et les pieds pour marquer son emprise morale et physique. Il nargue Dieu en lui tirant la langue.
Job, dans sa grande sagesse, garde confiance en Dieu qui apparaît au sommet du tympan. Sa femme l’incite à maudire Dieu alors que ses amis voient dans une telle souffrance la marque du péché.
Selon saint Grégoire, Job préfigure la Passion du Christ. Les juifs, représentés sous les traits des amis de Job, n’ont pas cru en Jésus, le Messie souffrant. Pourtant, il fallait que le Christ souffrît pour entrer dans la gloire. « Le Messie crucifié, scandale pour les juifs, folie pour les païens…il est Christ, Sagesse de Dieu. » (1 Cor 1)